Falaises et cavernes se succèdent sur cet archipel rocheux, qui abrite une faune incroyable. Pélicans, manchots, otaries, dauphins, … tous sont à admirer lors de jolies balades en mer.
Véritables joyaux au large de Paracas au Pérou, les îles Ballestas se situent à 30 minutes en bateau de la côte.
Petite histoire des îles Ballestas
Surnommées « Les Galapagos du Pérou », les îles Ballestas sont le refuge de plusieurs centaines d’oiseaux et d’animaux marins. Autrefois, l’archipel était au cœur de l’industrie économique péruvienne grâce à l’extraction du guano. Utilisé comme engrais, les fientes des oiseaux qui s’entassaient sur les îles rocheuses étaient donc revendues et exportées vers l’Amérique du Nord et l’Europe.
Aujourd’hui, les îles Ballestas n’accueillent pas de résidents. Seuls les oiseaux et mammifères marins y vivent et y sont désormais protégés. Lors d’excursions en bateau, les touristes peuvent apercevoir des pélicans, des manchots, des loups de mer, des dauphins ou encore des baleines à bosse. Certaines des espèces qui jonchent les rochers des îles sont d’ailleurs en voie de disparition.
Comment se rend-on sur les îles ?
Les îles Ballestas se situent au large du Pérou, dans l’océan pacifique. Pour s’y rendre, le seul moyen est de monter à bord d’un bateau en partance de Paracas. La ville est située à 4 heures au sud de Lima, et à 1 heure au nord de Ica. Il est donc possible de rejoindre Paracas en bus ou en voiture. Et d’y dormir la veille de l’excursion dans l’idéal.
Sur place, les opérateurs sont nombreux à proposer des balades vers les îles Ballestas à bord de leur bateau. Mais attention à ne pas faire confiance au premier venu, et, surtout, à comparer les prix que chacun propose.
Les excursions ont lieu le matin, principalement entre 8 et 10 heures. Pour deux heures de balade en mer, il faut compter un budget de 15 à 20 dollars. Et pour être sûr de pouvoir monter dans un bateau, il est conseillé de réserver à l’avance.
Préparer son excursion sur les îles
Avant d’embarquer, on pense à prendre avec soit des vêtements qui protègent et de quoi s’attacher les cheveux. Au large, le vent souffle assez fort. Sans pour autant oublier de quoi se protéger du soleil qui, malgré le ressenti, est pourtant bien présent. On pense donc à emporter sa casquette.
Si les dauphins et autres animaux marins donnent envie d’aller nager (ou marcher pour certains) avec eux, cela est pourtant totalement interdit. En effet, les îles Ballestas sont protégées. Il n’est donc pas permis de toucher les animaux, en revanche, il est possible de les approcher d’assez près tout en restant à bord du bateau.
L’appareil photo (ou à défaut son téléphone portable) est donc à avoir autour du cou durant la totalité de l’excursion. Les clichés qui en ressortiront seront sans nul doute magnifiques.
Deux heures de balades magiques
Il est 8 heures. On embarque et on navigue jusqu’aux îles, légèrement collés les uns aux autres, un gilet de sauvetage sur le dos. Avant d’y arriver, le bateau passe devant un « candelabro », littéralement un chandelier. C’est un géoglyphe préhistorique sur le flanc d’une colline désertique. Il mesure 180 mètres de haut et 70 mètres de large et daterait de 200 avant J-C. Pour ce qui est de sa signification, elle reste pour l’heure inconnue, bien que certains affirment qu’il puisse s’agir d’un point de repère pour les pêcheurs ou pour … les pirates.
Quelques mètres plus loin on se rapproche enfin des fameuses îles et on admire les 4 000 otaries et autres multiples espèces de mammifères et oiseaux marins.
Le guide sera là pour apporter des informations et répondre aux questions, avant un retour sur Paracas à 10 heures.
Puis on visite Paracas et on flâne à Santo Domingo
On débriefe sur l’excursion, déjà. Parce qu’il y en aura des choses à dire ou à raconter à ceux restés sur la terre ferme.
Et puis on profite d’être ici pour visiter la ville de Paracas et surtout sa réserve naturelle, désignée patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. La visite débute généralement au retour de l’excursion sur les îles, vers 11 heures. Un petit van embarque les touristes, et le retour ne se fait pas avant 15 heures. Alors on prévoit son pique-nique si l’on ne veut pas faire chauffer sa carte bleue au restaurant. Un peu moins magique que l’excursion sur les îles Ballestas, la balade dans la réserve naturelle promet tout de même des panoramas à couper le souffle. On y retrouve également des centaines d’espèces animales et végétales.
Sinon, on loue un vélo à la journée pour visiter les environs (ou pour parcourir soi-même la réserve naturelle de Paracas). Ou on s’essaie au kitesurf, au niveau des plages du quartier Santo Domingo. Pour les plus gourmands, on se pose à la terrasse d’un restaurant pour y découvrir les spécialités du pays.